Après avoir écrit sur 2 fabricants de douceurs bretonnes sucrées, passons au salé ! Direction Quiberon (56), pour visiter la Conserverie La Belle-Iloise et déguster d’excellents produits fabriqués à partir de poissons, et de sardine en particulier.
La famille Hilliet, depuis plus de 3 générations, travaille pour donner le meilleur dans la conserve de poisson. La conserverie ouvre ses portes en 1932, période faste pour la pêche à la sardine, à côté de Port-Maria, afin de garantir la fraîcheur maximale du poisson. Elle est déplacée plus tard là où elle se trouve actuellement, pour cause d’agrandissement de l’usine.
Jusque dans les années 60, on travaille surtout avec la sardine. Par la suite, le thon, le maquereau, les soupes de poisson, les tartinables font leur apparition pour compléter la gamme de produits à proposer aux clients.
L’évolution des habitudes de consommation et des circuits de distribution conforte La Belle-Iloise à garder ses méthodes de fabrication traditionnelles. Aucun poisson surgelé n’est utilisé et aucune cuisson n’est réalisée dans les boîtes contrairement à d’autres conserveries. Mais garder ses standards de qualité provoque des coûts trop élevés pour la vente en grande surface. C’est pourquoi, en 1967, Georges Hilliet ouvre le premier magasin de vente directe. La vente par correspondance suit dès 1982.
La fraîcheur du poisson reste primordiale et indispensable. Les conserves sont élaborées avec des ingrédients de première qualité et de nouvelles recettes sont réalisées régulièrement. Sardines, thons, maquereaux sont travaillés à la main selon la tradition, ce qui fait véritablement la différence. Tout ceci en respectant l’univers marin et les saisons de pêche, sans quoi la pêche ne pourrait pas être durable. Voilà les recettes du succès des conserves La Belle-Iloise !
Pour en apprendre davantage sur La Belle-Iloise, n’hésitez pas à vous rendre à l’espace visite (plusieurs visites par jour - tél : 02.97.50.08.77)... Dans un décor authentique, la visite de 45 minutes est très instructive sur l’histoire de la pêche à la sardine au fil du temps, et bien sûr sur celle de la conserverie. Deux petits films y sont montrés et des anecdotes racontées.
En période de pêche optimale (de mai à octobre pour la sardine, de juillet à octobre pour le thon, de janvier à mars pour le maquereau), des baies vitrées à l’étage permettent de voir les "sardinières" à l’ouvrage sur les chaînes de production. On constate que c’est bien du fait-main, à l’ancienne, dans une usine moderne !
Pour terminer la visite en beauté, une dégustation est offerte dans le magasin de vente directe au rez-de-chaussée de l’usine. Forcément, on est tenté de repartir avec ses boîtes... Vous ne vous tromperez pas ! Tout est bon, parole de gourmande !!